Archives de catégorie : Veille scientifique

Liste complète des revues HCERES- 70ème section

📢 Mise à jour 2024/2025 : la liste des revues qualifiantes pour la section 70

Une information importante pour la communauté scientifique en sciences de l’éducation et de la formation : la liste 2024 des revues qualifiantes pour la section 70 a été actualisée par la CNU.

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[Appel à communication] 5e numéro JREA : Arts plastiques et théâtre dans les enseignements et la recherche : quelles approches et quelles perspectives pour l’école de demain ?

Arts plastiques et théâtre dans les enseignements et la recherche : quelles approches et quelles perspectives pour l’école de demain ?

Coordination 

Sandrine Eschenauer (AMU et CNRS, LPL), Raphaël Brunner (HEP-VS, Didactiques romandes, EDHEA – HES-SO), Stefan Bodea (IUFE Université de Genève), Laurence Espinassy (AMU, ADEF-GCAF)

Mots-clés : arts plastiques – théâtre – enseignement – didactique – mouvements – espaces – corps sensible – scénarisations – performativité – performance

Délai de soumission : 31 août 2024 à journal.jrea@gmail.com

[Appel à Communication] Journée d’étude des rencontres nationales de l’éducation artistique et culturelle du 26 et 27 septembre 2024

Les 25, 26 et 27 septembre 2024, l’Institut National Supérieur de l’Éducation Artistique et Culturelle (INSEAC) de Guingamp accueille les Rencontres Nationales de l’Éducation Artistique et Culturelle. L’événement, dirigé par Emmanuel Ethis, célèbre 40 ans d’engagement artistique dans les écoles. Les débats exploreront l’évolution des interventions artistiques et leur intégration dans le système éducatif. Un appel à communications est lancé pour contribuer à ces discussions.

Pour plus de détails ou pour soumettre une proposition, visitez le site de l’événement : Appel à communication – INSEAC.

Publication // JREA n°2

No. 2 (2024): Le corps en mouvement dans l’enseignement de la musique et de la danse

Pour ce deuxième numéro JREA/JRAE, nous souhaitons publier des articles sur l’enseignement de la musique et sur l’enseignement de la danse. Il s’agit de s’intéresser aux travaux en didactique et pédagogie de la musique et de la danse en mettant un accent particulier sur la place du mouvement et du geste.

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Rencontre autour d’un ouvrage

Frontières et territoires professionnels : la formation des artistes de cirque en Europe

1e juin 2023, 16h-18h. Organisé par la chaire ICiMa – InnovationCirque et Marionnette, dans le cadre de sonaxe de recherche sur les pédagogies, au CNAC de Châlons-en-Champagne (sur place et en ligne).

Lien de connexion: https://us02web.zoom.us/j/86221869963

Avec l’équipe de direction d’ouvrage : Florence Legendre,Vincent Grosstephan, Stéphane Brau-Antony, ClaireMattéï-Mieusset et Fabrice Thuriot

L’ouvrage décrypte les dynamiques professionnelles à l’œuvre dans un secteur d’activité spécifique : la formation des artistes de cirque en école professionnelle. Il rend compte d’une enquête européenne menée auprès de 19 écoles professionnelles de cirque, dans 10 pays différents. Celle-ci montre un territoire occupé aujourd’hui par un groupe professionnel bien identifié : les « professeurs en arts du cirque », à travers les actions de leur organisation collective, revendiquent des savoirs, des compétences et des pratiques spécifiques, portées par un corps professionnel de plus en plus homogène. Cet ouvrage est issu d’un travail de recherche collaboratif “aux frontières” de l’art, des mondes professionnels et des recherches disciplinaires. Il s’adresse autant aux professionnels du monde du cirque contemporain qu’aux chercheurs qui s’intéressent aux démarches interdisciplinaires.
Publié aux éditions Octares, 2023

Appel à soumission pour le 3e numéro JREA/JRAE – Aufforderung zur Einreichung von Beiträgen für die 3. Ausgabe von JREA/JRAE

Troisième numéro JREA/JRAE

Le design et son enseignement : état des lieux et perspectives

Coordination : Éric Tortochot, ADEF-GCAF / INSPE Aix-Marseille, John Didier, CREAT / HEP Vaud et Anja Küttel, HEP/PH Fribourg

Le périmètre théorique et les attendus méthodologiques

 Les enjeux

Ce numéro spécial sur l’enseignement du design s’inscrit dans une jeune revue internationale plurilingue consacrée aux enseignements artistiques. Il a pour objectif de faire avancer les débats sous-jacents à cette discipline sur un plan international en offrant un terrain de partage et d’échanges sur des réflexions théoriques et sur des recherches empiriques. Ainsi, l’appel à publication est concentré sur trois axes dont la complémentarité aura d’autant plus de force qu’elle sera débattue par les différentes communautés de spécialistes. Le premier axe repose sur les archives historiques, sur la lecture des textes programmatiques et aussi sur la compréhension des phénomènes d’enseignement-apprentissage. Le deuxième axe propose de regarder plus spécifiquement ce qui se joue dans le dialogue interdisciplinaire du design et de la conception. Le troisième axe a pour finalité d’ouvrir les débats sur la relation de l’homme à l’objet et au réseau dans l’ère de l’anthropocène.

Axe 1 : Épistémologie du design et de son enseignement

L’histoire du design a été principalement construite sur une histoire des objets, des gestes artisanaux et industriels ainsi que des courants stylistiques (Bony, 2012 ; Guidot, 2004 ; Midal, 2013 ; Laurent, 1999a ; Margolin, 2017a, 2017b). Elle a aussi été élaborée à partir de l’histoire des écoles et de celles et ceux qui les ont fondées et structurées. Les premiers enseignements dans les écoles de dessin pour artisans en France dès le milieu du XVIIIsiècle, dans la « Normal School of Design » en Angleterre (1835), dans l’école d’arts appliqués de Vienne (1899), ont contribué à former des dessinateurs de modèles. Avec le Bauhaus, le processus de création et de conception est intégré et le dispositif de formation sera diffusé, imité, développé (le New Bauhaus à Chicago ou encore l’HfG, plus lointaine) (Ascher, 2015 ; Bertrand et Favard, 2022 ; Malherek, 2018 ; Röhl et al., 2021 ; Viehhauser et Küttel, 2021). Parallèlement, les Vhkutemas développent une approche semblable et tournée vers le peuple, mais qui reste limitée à la sphère soviétique (Bagina, 2019 ; Lebahar, 2008). Pour autant, les modèles d’écoles qui favorisent la créativité et la conception se multiplient durant le XXe siècle. Le Black Mountain College en Caroline du Nord en est un exemple (Díaz, 2015 ; Füssl, 2006 ; Margolin, 2017b ; Point, 2018). À leur manière, ces écoles ont transformé le monde. Plus généralement, on peut dire que l’histoire de l’enseignement du design a favorisé la compréhension de ce qui se conçoit aujourd’hui et qui a été enseigné hier et de ce qui s’enseigne aujourd’hui pour concevoir demain.

Ainsi, il nous semble important de poursuivre le travail sur les institutions ou académies de formation au design et sur la conception d’un point de vue curriculaire, technique, matériel (d’Enfert, 2021 ; Laurent, 1999b, 2019 ; Tortochot et Lebahar, 2008 ; Viehhauser et Küttel, 2021). Afin de saisir comment les écoles sont constituées aujourd’hui, les approches peuvent être théoriques ou historiques, voire analytiques. En dévoilant les héritages cachés, ce travail peut aussi contribuer à mieux comprendre l‘influence des écoles de design sur la société par les savoirs et savoir-faire qu’elles ont développés afin de mettre à jour et de clarifier l’évolution des courants épistémologiques et des pratiques (Beaubois, 2022 ; Le Bœuf, 2006, 2015 ; Petit, 2017 ; Petit et Deldicque, 2017). Ces ancrages épistémologiques ne font pas du design et de la conception des disciplines d’enseignement à part entière, dont la place et l’importance seraient incontestables. En revanche, la recherche fondée sur des études comparatives et internationales permettrait ainsi de mieux comprendre comment le design est enseigné aujourd’hui (Addison et Burgess, 2020 ; Park, 2020 ; Stables, 2020). Par ailleurs, de nouvelles approches empiriques ou expérimentales sur des situations d’enseignement du design permettraient de comprendre ce qui est réellement enseigné et / ou ce qui est réellement appris (Didier et al., 2018 ; Didier et Bonnardel, 2020 ; Eichelberger et Rychner, 2008 ; Küttel, 2022 ; Roy et al., 2021).

Axe 2 : Épistémologie de la conception

a) L’activité de conception au niveau épistémologique

Pour prolonger la réflexion, nous ouvrons le débat sur l’activité de conception en regard de l’enseignement du design. Pour ce faire, nous revenons sur la dimension épistémologique de la conception en précisant sa formalisation conceptuelle en tant qu’activité finalisée dans les années 1950 et 1980 (Schmid, 2001). Sur le plan historique, elle remonte aux temps les plus anciens dans le sens où l’être humain pratique depuis toujours la conception (Deforge, 1989). L’apparition de cette activité complexe caractérise des transformations de nos modes de pensées ; elle renvoie à l’organisation du travail ainsi qu’à nos modes de fabrication des artefacts (Simondon, 1989). L’activité de conception engendre une nouvelle relation au travail pour l’être humain. Elle oriente l’évolution de nos systèmes de production à travers les siècles, tout en étant peu visible (Deforge, 1993). Elle retrace l’émancipation de certaines figures, de l’artisan à l’ingénieur, elle fait apparaître de nouveaux positionnements et pratiques dans l’industrie (Barré-Despond, 1998). C’est à travers la figure du designer qu’elle déploie, selon nous, toute son envergure (Boutin, 2017). Également considérée en tant que démarche créative de résolution de problème, l’activité de conception permet de penser l’artefact en tant que système intelligent, œuvrant pour le progrès collectif. La conception mobilise ainsi différents modes de pensée : technique, critique, créative, complexe, éthique, etc. Elle participe à transformer les comportements et les attitudes des différents acteurs du projet de l’objet. La conception au XXIe siècle s’empare de l’éthique du concepteur, elle l’amène à affirmer ses propres valeurs et convictions, à se confronter aux enjeux de l’industrie.

b) L’activité de conception dans les formations en design

Interroger l’enseignement du design implique de revenir sur le rôle de l’activité de conception dans la constitution de ce champ en tant que discipline. Veillard (2008) mentionne le design en tant que discipline de conception. L’activité de conception caractérise une activité complexe qui mobilise différents savoirs particulièrement utiles pour penser et repenser la formation et l’enseignement du design à différents niveaux (Didier et Tortochot, 2021). Qu’il s’agisse d’experts, de spécialistes en devenir, de novices ou de profanes de la conception, cette activité complexe recèle un potentiel pour le développement de l’humain qui mérite d’être enseigné dès le plus jeune âge (Didier et al., 2017). Dans cette perspective nous rappelons le constat posé par Simon (1974) : « Quiconque imagine quelques dispositions visant à changer une situation existante en une situation préférée, est un concepteur » (p. 73). Cette volonté de démocratisation de l’activité de conception à l’ensemble des formations professionnelles et universitaires nous rappelle son rôle central dans l’enseignement du design en tant que levier pour permettre aux individus d’apprendre à penser et repenser les artefacts et les systèmes techniques (Lequin, 2020).

La conception implique un processus, elle formalise une des étapes du projet (Frey, 1996) de l’objet. De fait, elle apparaît incontournable pour rappeler la place du projet dans les formations en design. Qu’il s’agisse du renvoi épistémologique (le design ne peut être séparé du projet) ou pédagogique (en tant que modalité de formation), ce tandem conception et projet mérite d’être à nouveau questionné sur un plan didactique.

Ainsi, cet appel à contribution propose également de questionner le processus de conception selon plusieurs perspectives, à savoir : démocratique, didactique, mais également en lien avec l’évolution même du champ du design (éco-conception, co-conception, design émergent, design critique, design social).

Axe 3 : L’interaction de l’individu et de l’objet comme processus d’apprentissage

Partant de la compréhension scientifique du design selon laquelle le design crée des réalités d’une part et les reproduit d’autre part, la réflexion de Park (2016) et d’autres auteurs sur la didactique du design met en avant l’idée que l’étude du design et des objets de design implique une étude des réalités sociales. L’interaction avec les objets de design d’une société donnée permet d’explorer et de comprendre ses structures, contextes et réalités sociales, ainsi que de les remettre en question. Park parle de « Verfestigung, Veränderung oder Verwerfung von bestimmten kulturellen Selbstverständnissen »[1] (p. 37). Le design, compris comme recherche et développement d’artefacts, offre un moyen d’explorer, de comprendre et de façonner les réalités sociales.

Selon Dewey (1929, 1930), l’apprentissage se fait par interaction avec des objets dans laquelle des gens font des expériences : « essayer », « explorer » ou « tester ». Dewey considère ces « expériences esthétiques » comme des moments importants au cours desquels un processus de pensée est déclenché par la perception sensorielle des objets. Dewey souligne que celle-ci peut élargir la capacité de représentation de l’être humain de manière nettement plus importante que la confrontation purement cognitive avec des phénomènes.

La théorie de l’acteur-réseau de Latour (1998) offre des pistes de réflexion intéressantes sur les confrontations entre l’individu et l’objet. Latour part du principe que les individus sont des acteurs dans un monde. Par leurs actions, ils créent des réalités dans ce monde, ils établissent des structures ainsi que des liens et créent des ambiances. Le monde n’existe donc pas simplement en tant que tel, mais il est façonné par des personnes qui agissent (Latour, 1998). Les individus créent des réalités non seulement par des interactions humaines, mais aussi par des interactions entre les individus et les objets (Latour, 1994). Latour part du principe que les objets font partie intégrante d’une action humaine dans notre système social. Ainsi, il considère également les objets comme une partie active d’une situation en évolution. Ils influencent l’action des individus et deviennent ainsi des acteurs dans un contexte social dont le rôle n’est pas négligeable (Latour, 1994).

En ce sens, l’objet peut jouer le rôle de médiateur entre les apprenants et le monde réel dans l’enseignement de la création.

Les contributions à ce numéro peuvent mettre en lumière la nature de l’interaction entre l’homme et l’objet dans des perspectives de création et de compréhension de la réalité (Latour, 1994, 1998), discuter du rôle de l’objet de design en tant que questionneur didactique et examiner la position des expériences sensorielles dans un processus éducatif.

En conclusion

Nous espérons que ce numéro spécial sera l’occasion d’enrichir le débat sur les spécificités d’une discipline située dans un « entre-deux » (Petit et Guillaume, 2018). Design et technologie pourraient être une troisième culture. Mais ils sont placés dans une situation médiane, celle du « mi-lieu » (l’entre-deux et le lieu de vie) (Petit, 2017). Le design et la conception ne seraient donc ni un art, ni une technique, ni une ingénierie, mais tout à la fois ou entre toutes ces disciplines, quelque part. En ce sens, parce qu’ils sont au mi-lieu, ils favorisent les articulations, les relations, les assemblages. Par exemple, l’enseignement du design et de la technologie sont au cœur des enjeux de la « démocratie technique » et des ambitions de l’école pour 2030 (Didier et Tortochot, 2021) en visant l’autonomie des élèves (Küttel, 2022).

Références 

Les articles sont à faire parvenir à journal.jrea@gmail.com au plus tard  le 1er octobre 2023.

Parution du 1er numéro du Journal de recherche en éducations artistiques / Journal of Research of Arts Education

Chers amis et collègues,

Voici un lien qui concrétise un projet que j’avais depuis fort longtemps et que nous avons concrétisé avec quelques amis chercheurs suisses et français :

Créer une revue scientifique (avec les exigences éditoriales internationales) qui croise les recherches sur les enseignements artistiques !

C’est chose faite et je suis heureux de vous annoncer la parution de notre premier numéro.

www.jrea.ch

C’est le fruit d’une collaboration avec des chercheurs internationaux et surtout avec mon collègue et ami François Joliat qui a su matérialiser ce projet.

Je remercie tous ceux qui nous ont aidé à réaliser ce premier numéro.

Bonnes lectures !

Pascal Terrien – Professeur des universités –

Journal de recherche en ­éducations artistiques (JREA) –Journal of Research in Arts Education (JRAE) est une revue scientifique internationale en sciences de l’éducation qui paraît une à deux fois par année. Elle publie des articles en français, en allemand et en anglais. Elle est soutenue par le Centre de compétences romand de didactique disciplinaire (2Cr2D) qui regroupe les Hautes écoles pédagogiques romandes et l’IUFE de l’Université de Genève, en partenariat avec Aix-Marseille Université. S’appuyant sur une communauté de chercheur·e·s à l’international, le JREA/JRAE dépasse les frontières linguistiques et vise un rayonnement à large spectre.

Le JREA/JRAE publie des articles originaux en français, allemand et anglais, centrés sur les enseignements et/ou les apprentissages dans le domaine des éducations artistiques (musique; arts plastiques/arts visuels; arts appliqués/Design; danse; théâtre/performance; cinéma; mime, etc.). Pour garantir sa qualité, chaque article publié est préalablement évalué en double aveugle par une communauté scientifique de relecture (peer review) indépendante du Comité éditorial.

En-quête de terrains : l’art de croiser les gens

Colloque organisé par Magali Massoud, Agathe Roux et Laurine Wagner, les 16 et 17 janvier 2023.

Celui-ci vise à interroger les pratiques artistiques issues d’enquêtes et de rencontres sur le terrain. De quelles façons les artistes enquêtent-ils et collectent-ils ? Comment travaillent-ils les données récoltées pour les restituer plastiquement ? Par leur processus, leurs pratiques et leurs réalisations artistiques, quels enjeux soulèvent-ils ?

Vous pouvez retrouver le programme du colloque ici qui se déroulera à l’École des Arts de la Sorbonne, 47 rue des Bergers 75015, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et en visioconférence. Voici les informations de connexion:

 

Sujet : Colloque “En-quête de terrains : l’art de croiser les gens” – 1ère journée 

Heure : 16 janv. 2023 10:00 AM Paris 

Participer à la réunion Zoom 

https://pantheonsorbonne.zoom.us/j/98077947662?pwd=T1hZZFRqZkQ3K3laOTJsTGJWbGJ2Zz09 

ID de réunion : 980 7794 7662 

Code secret : 155568 

 

Sujet : Colloque “En-quête de terrains : l’art de croiser les gens” – 2ème journée 

Heure : 17 janv. 2023 10:00 AM Paris 

Participer à la réunion Zoom 

https://pantheonsorbonne.zoom.us/j/91841197693?pwd=YjFhblJDdzhlbXpBYys2ODlydEJ3Zz09 

ID de réunion : 918 4119 7693 

Code secret : 806577 

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Appel à article // Journal de recherche en éducations artistiques /Journal of Research in Arts Education

Deuxième numéro : Le corps en mouvement dans l’enseignement de la musique et de la
danse


Coordination : Pascal Terrien et Sabine Chatelain


L’invitation à publication du premier numéro du Journal de recherche en éducations
artistiques/Journal of Research in Arts Education était centrée sur la notion de didactique en
musique, arts plastiques/arts visuels, arts appliqués/design, danse, théâtre/performance. Cette
notion possède des sens, des acceptions et des applications différents selon les pays, les disciplines
et les situations d’enseignement-apprentissage. La notion de didactique est pour certains une mise
en œuvre de savoir-faire d’enseignant ou d’enseignement, pour d’autres des formes d’ingénieries
de formation, ou encore, un objet de recherche surles processus d’enseignement-apprentissage. Les
articles publiés dans le premier numéro (janvier 2023) proposent des éléments de réflexions et des
pistes de travail pour de nouvelles recherches qui questionneraient les façons d’enseigner les
pratiques artistiques.
Avec ce nouveau numéro, nous souhaitons publier des articles sur l’enseignement de la musique
et sur l’enseignement de la danse. Il s’agit de s’intéresser aux travaux en didactique et pédagogie
de la musique et de la danse en mettant un accent particulier sur la place du mouvement et du
geste. Apprentissage musical et mouvement sont intrinsèquement liés notamment dans l’enseignement
de la rythmique dalcrozienne (Brice, 2014 ; Croset et Willen, 2015) et dans les pratiques instrumentales
collectives ou individuelles (Batézat-Batellier, 2017 ; Guillot, 2011 ; Tortochot et Terrien, 2021). Ces
recherches peuvent questionner le rôle des gestes dans la transmission et construction des savoirs
comme la place des mouvements corporels dans la didactique de l’apprentissage instrumental
(Rickenmann et al., 2019 ; Terrien, 2013, 2022), dans l’enseignement de la musique à l’école
(Bremmer, 2015, 2021 ; Moor et al., 2020 ; Nijs et Bremmer, 2019 ; Terrien et Leroy, 2012) et dans
l’enseignement aux élèves à besoins particuliers (Bremmer et al., 2021).
Dans l’enseignement de la danse à l’école, l’apprentissage des savoirs s’effectue par le corps en
mouvement (Duval et al., 2022) et des études récentes s’intéressent aux pratiques didactiques et
pédagogiques des enseignants favorisant la réussite de tous et le développement de chacun des élèves
dans une école plus inclusive (Duval et Arnaud-Bestieu, 2021). Dans l’enseignement supérieur, des
recherches récentes sur les formations aux métiers de professeur des écoles ou de danse sensibilisent
les futurs professionnels à la compréhension et à l’innovation pédagogique et chorégraphique (ArnaudBestieu, 2019 ; Simonet, 2019).
Ce numéro vise aussi à collecter des résultats de travaux de recherches en éducation qui croisent ces
deux enseignements artistiques, où les tâches emblématiques comme l’improvisation, la composition
et le travail sur les formes, peuvent être étudiées (Arnaud-Bestieu et Terrien, 2018 ; Espinassy et
Terrien, 2018). Comment le pédagogue conduit-il ces situations d’enseignement-apprentissage ?
Comment les réponses des élèves reconfigurent le cours ? Comment créer un environnement
pédagogique à la fois ouvert et rétroactif, permettant les apprentissages ?


Chaque article devra être cosigné par plusieurs auteurs. Il doit être écrit en français ou en anglais.

Il doit comprendre 35 000 signes maximum, espaces compris et hors bibliographie (voir feuille
de style du journal).

Il donnera lieu à une évaluation en double aveugle par un comité international
d’experts.

Il est accompagné d’un résumé de 100 mots en français et en anglais, et d’une
biographie de 75 mots en français et en anglais de chaque auteur.


Les articles sont à faire parvenir à journal.jrea@gmail.com au plus tard le 30 avril 2023

Le numéro “Enseigner le design” de la revue Sciences du design est en ligne

La revue Sciences du design publie le numéro 15 entièrement consacré aux questions propres à l’enseignement du design (le numéro est en accès libre intégral). Dirigé par Jérôme Dupont (Projekt, Nîmes), John Didier (CREAAT, HEP Vaud) et Catherine Nadon (Université du Québec en Outaouais), le numéro 15 est construit en deux parties: (1) “Design, pédagogie et émancipation”; (2) “Enseigner le design, enseigner par le design”. Christophe Moineau, Émeline Roy et Éric Tortochot, membres du GCAF, proposent un article dans la seconde section. Ils essaient de montrer, par le biais d’études de cas centrées d’une part sur les travaux de design participatifs et d’autre part sur ceux mettant un jeu un diagnostic sensible par le design, l’émergence de pratiques de “design pédagogiques” renouvelant l’accompagnement et les réactualisations des activités didactiques.

Ouverture

Page 14 à 18

Partie 1. Design, pédagogie et émancipation

Page 20 à 34

Page 35 à 47

Page 48 à 60

Partie 2. Enseigner le design, enseigner par le design

Page 62 à 74

Page 75 à 91

Page 92 à 108

Page 109 à 125

Séminaire de recherche // Séminaire GCAF du 21/09/2022

Inégalités éducatives

Nathalie REZZI

https://fr.slideshare.net/EmelineCusenier/20220921ingaliteseducatives1rezzipdf

Quand une recherche-action de type participatif sur les élèves de CAP au LP fait émerger les concepts de domination et persévérance scolaire

Noémie OLYMPIO, Économie de l’éducation, LEST, Université d’Aix-Marseille

HACHE Caroline, Sciences de l’éducation, DECAP-ADEF, Université de Aix-Marseille

TORTOCHOT Eric, MCF en Sciences de l’éducation, GCAF-ADEF, Université d’Aix-Marseille

https://fr.slideshare.net/EmelineCusenier/220921capturegcafpdf

Comprendre les activités de conception dans l’utilisation des outils numériques. Un questionnement des savoirs académiques et savoir-faire du formateur terrain.

Yann VALLET, doctorant en 3ème année


L’intégration du numérique dans notre quotidien confronte le formateur à de nouveaux enjeux dans l’enseignement (Romiszowski, 2003 ; Gagné, Briggs, Wager, 1992 ; Terrien, 2010, 2018).   
Cette recherche aborde l’activité d’adaptation et de transformation des processus de conception des parcours de formation, notamment, la manière dont les artefacts numériques, tels que la réalité virtuelle, sont instrumentés et instrumentalisés (Rabardel, 2005) par les formateurs. Notre terrain d’expérimentation est une entreprise de formation en pleine innovation pédagogique (présentiel, hybride et distanciel) pour mieux répondre aux enjeux et attentes liés aux nouvelles technologies.   Cette communication présente notre méthodologie et notamment le questionnement du savoir académique et savoir-faire des formateurs.  L’approche participative (Gadille, Celik, Cappellini, 2019) et l’approche clinique (Clot et Leplat, 2005 ; Blondel, 2007) cadrent notre protocole expérimental où nous impliquons 20 formateurs et 3 ingénieurs d’études et développeurs.  Ces entretiens, questionnaires et observations serviront à identifier les pratiques pédagogiques et processus de conception de cette population issue du terrain. L’épistémologie des savoirs et savoir-faire des formateurs pourra alors être mis en perspectives avec les savoirs et savoir-faire invoqués dans leurs pratiques avec les outils numériques.  

Veille scientifique du GCAF – Septembre

Isabelle Claverie et Antonio Trajanoski

Appel à article // Emotional Intelligence and Creativity

Macarena-Paz Celume et Franck Zenasni proposent un numéro spécial de la revue “Journal of Intelligence” qui rassemblerait des études originales, des revues et des articles théoriques combinant idéalement deux concepts principaux, celui de la créativité et celui de l’intelligence émotionnelle, ou des conceptions connexes (par exemple, la créativité émotionnelle, les compétences socio-émotionnelles, etc.). Avec ce large champ d’application, ils recherchent des soumissions qui abordent un ou plusieurs (mais pas seulement) des sujets suivants :


– Le développement à la fois de la créativité et de l’intelligence émotionnelle par le biais de formations ou de programmes chez les adultes ou les enfants (veuillez préciser la population étudiée dans votre soumission) ;

– L’évaluation combinée de la créativité et de l’intelligence émotionnelle/compétence émotionnelle (outils ou méthodes de mesure) ;

– Les influences de l’intelligence émotionnelle sur la créativité ou vice versa ;

– Les liens théoriques entre la créativité et l’intelligence émotionnelle.


Si votre proposition d’article n’aborde aucune des catégories proposées précédemment, mais que vous pensez qu’il est en phase avec les principaux concepts qui sont proposés dans ce numéro spécial, les éditeurs vous invitent à soumettre votre manuscrit.