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Séminaire GCAF 10 octobre 2020 de 9h à 12h

Compte rendu réalisé par Mercedes Baugnies

Séminaire GCAF 10 octobre 2020 de 9h à 12h

Présents (20) : Pascal Terrien, Nathalie Rezzi, Lola Papon, Sophie Peninque, Guillaume Ponthieu, Julie Mayans, Alice Martinez, Jean-Pierre Moreau, Edgar Madoungou, Mercedes Baugnies, Emeline Roy, Pierre-Alain Caille, Julia Brissaud, Manon Ballester, Yann Vallet, Florence Lethurgez, Aurélie Pasquier

A distance (3) : Philippe Hentzen, Christophe Moineau, Marie Lucy

Excusés (6) :Eric Tortochot, Martine Gadille, Emmanuelle Huart, Chrystel Marchand, Maïté Erra, Alexandra Arnaud-Bestieu, Sandrine Eschenauer

Hommage rendu à Jacques Ginestié, directeur du laboratoire UR 4671 ADEF et de la structure fédérative SFERE-Provence FED 4238.

  1. Intervention de Pascal Terrien : Savoir & rapport au savoir
  2. Trois livres en préparation : Créer pour éduquer (Emeline Roy et Lola Papon), Didactique du design et des arts appliqués (Eric Tortochot, Christophe Moinea) et un collectif sur la persévérance scolaire (Alexandra Arnaud-Bestieu)
  3. Deux articles (Pascal Terrien)

Colloque à Nice sur la création (LINE, laboratoire) : jusqu’au 15 octobre pour déposer

Journée à la Seyne-sur-Mer le 7 avril avec le LINE

Colloque du CRIFPE à Montréal : proposer une communication (hybride)

Colloque SFERE-Provence : 30 et 31/03/2021

Colloque de Glasgow annulé reporté à Genève : proposer jusqu’au 15 janvier – anglophone et francophone mais propositions à déposer en anglais è y aller en préparant tout en anglais

DESU : se raccrocher aux projets sur le décrochage scolaire (Lola) ou l’art (avec Pascal)

AXE épistémologie des savoirs : en développement cette année (cf. Nathalie Rezzi).

Savoir & rapport au savoir

Pascal Terrien

Question :comment apprend un élève pour mieux proposer les apprentissages.

Jacky Beilleroténonce que« l’évidence ne suffisait pas à fonder la validité d’une notion », car en art, souvent, on ne parle qu’en fonction de bon musicien, bon dessinateur, sans se poser la question du pourquoi. Connaissance : différent de savoir.

St-Augustin : processus d’émergence de la connaissance qui devient savoir.

Autres réf. : Foucault et Schlanger.

Question importante :Comment la musique est « une fabrique » d’émotions et qu’à partir des émotions, on fait émerger des connaissances ? Comment à partir de l’écoute, on peut produire ? Quid du savoir ?

Le savoir comme pratique discursive : très important.

Recherche dans les idées des philosophes

Un savoir n’existe que du rapport entre le langage et les actions dans le champ d’une pratique sociale déterminée.

Différence entre le discursif et le prescriptif (les prescriptions de leurs professeurs ne sont pas toujours claires pour les apprenants).

Foucault : les savoirs dépendent des contextes historique et social.

Beillerot : conceptions des savoirs : Qu’est-ce qu’il y a dans le savoir qu’on va enseigner qui va créer du désir ? On n’oublie pas la zone proximale de développement etc.

Le sociologue Charlot : chap. 6 rapport au savoir : Charlot se questionne du point de vue de la sociologie de l’éducation). Il y a le rapport au savoir qu’on a en tant qu’enseignant, chercheur, apprenant. Le savoir est un rapport du sujet au monde, à lui-même et aux autres.

Quand on donne quelque chose à apprendre à un élève : il y a le rappel de ce qu’il a déjà appris et la projection qu’il en fait. Comment le sujet s’imagine le savoir etc. (cf. topogenèse).

Rapport au savoir et rapport de savoir. Différentes définitions de rapport au savoir. Vous les trouverez sur le site des Carnets du Gcaf.

Barth, B.-M. (1987). L’apprentissage de l’abstraction. Paris, Retz : Le savoir est structuré, évolutif, culturel, contextualisé et affectif.

Décrochage et persévérance scolaires : vers une approche systémique centrée sur l’élève

Développer la capacité d’un élève à persévérer dans les apprentissages

Lola Papon

Concept né aux USA : high school dropout (fin de la scolarité obligatoire)

Elèves décrocheurs : plus inscrits dans un cycle de qualification et n’ont pas obtenu le diplôme attendu.

Préoccupation socio-économique et politique.

Sociologie, psychoéducation et psychopédagogie.

Persévérance : depuis longtemps dans les politiques éducatives québécoises, depuis 2014 en France.

Typologies des élèves à risque : facteurs familiaux etc.

Questionnement pluridisciplinaire, questions liées à l’éducation mais également des questions laissées en suspens. Il y a des éléments liés à la personne etc.

Il faut mettre l’accent sur la persévérance, ce qui permet aux élèves de s’engager dans les apprentissages.

Bcp de questions liées aux apprentissages : des élèves qui réunissent tout les ingrédients pour décrocher sont persévérants et pour d’autres, c’est le contraire.

  • Quels sont les mécanismes qui permettent aux élèves de développer de la persévérance et réussir?
  • Comment les méthodes de travail de l’élève lui permettent de persévérer dans les apprentissages pour ne pas décrocher ? 

Lola parle ensuite de ses hypothèses. Elle évoque le degré d’implication de l’élève dans la tâche, son engagement dans celle-ci et ses méthodes de travail qui pourraient contribuer à sa persévérance si tâche dans la zone proximale de développement de l’élève. Elle va recueillir des données dans le cadre d’un projet SFERE-Provence-DAFIP qu’elle codirige avec Martine Gadille. Sa méthodologie repose sur la connaissance des profils d’élèves qui auraient des facteurs de risques de décrochage (d’ordre familial etc.). Travail avec les associations de quartier les directeurs d’écoles etc. sur l’absentéisme… Consultation des listes de présence, les évaluations effectuées dans les classes (degré d’implication etc.), des entretiens avec les décrocheurs etc. La méthodologie pour observer la persévérance des élèves sera fonction des classes.

Elle développe des indicateurs d’engagement dans le travail, de degré d’implication dans une activité ainsi que des méthodes de travail des élèves.

Importance dans le vocabulaire : on dit les savoirs fondamentaux, pas les apprentissages fondamentaux.

Tâches-savoirs-activités.

Le dispositif « Tinkering for learning »

Julia Brissaud

Influence de ce dispositif (développement d’activités métacognitives, etc.) dans l’enseignement d’art plastique en cycle 2.

Cadre théorique : didactique des arts (dont Ardouin, 1997), habiletés métacognitives …

Etude randomisée dans 4 classes en zone d’éducation prioritaire. Avec un groupe expérimental et un groupe-témoin.

Pré-et post-tests au dispositif ?

Quid sur les savoirs fondamentaux dont le respect d’autrui ?

Question : quel va être le dispositif testé ?

Dispositif à l’origine anglo-saxon pour aider les formateurs à développer tout ce qui a à voir avec l’ingénierie. But : développement de la manipulation et l’expérimentation en art. Quid de l’influence d’outils de travaux pratiques transposés en art ?

Influence de la pratique instrumentale sur le développement, entre autres, des habiletés métacognitives, à l’école primaire.

Manon Ballester

Approches plurielles. Relations des pratiques musicales à l’étude et les acquisitions de savoirs fondamentaux à l’école.

Pré-et post-tests. Evaluation de la capacité d’auto-régulation et l’esprit critique. Des indicateurs doivent être définis.

Comprendre les activités de conception d’utilisation des outils numériques

Yann Vallet

ADEF, Association Nationale Recherche Technologie (ANRT) et Interfora IFAIP Lyon, formation d’élèves apprentis dans le secteur de la chimie (CFA), du BEP à la préparation aux écoles d’ingénieurs et accompagnement des entreprises.

Cadre théorique : FAD /présentiel, y a-t-il un dispositif meilleur que l’autre ? Intérêt en fonction du contexte ? avec un travail entre l’évolution du rôle de formateur en rôle de formateur-tuteur.

Emeline Roy

Docteure en sciences de l'éducation, enseignante à Aix-Marseille Université, UR ADEF, programme GCAF.

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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Emeline Roy (13 octobre 2020). Séminaire GCAF 10 octobre 2020 de 9h à 12h. Les carnets du GCAF. Consulté le 17 avril 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/oxf7


Emeline Roy

Docteure en sciences de l'éducation, enseignante à Aix-Marseille Université, UR ADEF, programme GCAF.

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